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Lutte contre les moustiques

Le mercredi 18 octobre, une réunion publique visant à sensibiliser la population à la lutte contre les moustiques s’est tenue à l’Hôtel de Ville. L’objectif principal de cette réunion était d‘informer les citoyens sur le cycle de reproduction des moustiques et, plus particulièrement, de présenter des solutions pour prévenir leur prolifération.

Il est indéniable que la présence de moustiques, notamment du redoutable moustique tigre, est en constante augmentation. Le moustique tigre est une espèce de moustique principalement urbaine. Il pond dans tout ce qui contient de l’eau stagnante. Il se déplace très peu, 150 mètres autour de son lieu de naissance. Les moustiques qui vous piquent sont donc nés près de chez vous.

Les zones naturelles et les bassins de rétention, quant à eux, abritent généralement des moustiques autochtones, nos moustiques habituels. Il est donc crucial de comprendre la différence entre ces deux types de moustiques pour mettre en place des mesures de prévention efficaces. La réunion a fourni des informations précieuses pour permettre aux résidents de mieux gérer cette nuisance grandissante.

Limitez son installation

Adoptez les bon gestes

Durant son existence d’environ 1 mois, le moustique tigre peut pondre jusqu’à 500 œufs.

Les œufs sont pondus sur les bords des contenants artificiels, juste au dessus de la surface de l’eau stagnante.

Les larves ont besoin de quelques millimètres d’eau pour se développer. Une semaine environ est nécessaire pour que la larve se métamorphose en moustique adulte.

Sans eau pas de moustiques !

Des gestes simples permettent d’éviter son installation et sa prolifération sur votre balcon, dans votre jardin et dans tous les espaces extérieurs que vous êtes amenés à entretenir, comme les cimetières.

Des œufs sont peut-être déjà installés sur les bords de vos réceptacles d’eau : frottez l’intérieur des contenants avec une brosse à poils durs puis rincez

Videz 2 fois par semaine les réceptacles extérieurs

  • Les coupelles : sous les pots de fleurs et de plantes (dans l’idéal, les supprimer, sinon les remplir complètement de sable ou de gravier)
  • Les pots : avec réserve d’eau et trappe
  • Matériel et décoration de jardin : pieds de parasols, plis de bâches, nains décoratifs…

Ranger à l’abri de la pluie

  • Les outils de jardin : brouettes, seaux, arrosoirs
  • Les contenants : caisses, cendrier, poubelles, pots de fleurs inutilises
  • Les divers objets : pneumatiques, jouets d’enfants, gamelles pour animaux

Jeter les déchets et réceptacles inutiles

  • Les boîtes de conserve, gobelets, barquettes
  • Les déchets de chantier

Entretenir et curer pour faciliter les écoulements des eaux

  • Les collecteurs d’eau de pluie : gouttières, chéneaux, rigoles
  • Les siphons : d’éviers, de lave-mains extérieurs, de fontaines, de cours
  • Le matériel : pompe de relevage, système d’arrosage
  • Les piscines hors d’usage et bassins d’agrément (une autre option : y mettre des poissons)

Couvrir hermétiquement avec un couvercle étanche, un voile moustiquaire ou un tissu maintenu par des tendeurs

  • Les récupérateurs d’eau de pluie ou cuves
  • Les fûts, bidons
  • Autres réceptacles pluviaux

La Ville de Brumath prévoit également d’agir sur le domaine public en mettant du sable à disposition à l’entrée des cimetières de la commune. Les services techniques ont également fait le tour de la Ville afin de localiser les zones propices à la prolifération du moustique tigre et d’élaborer des solutions visant à restreindre son implantation.

Support de présentation de la réunion publique

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