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Archive du mois : l’éclairage public

L’archive du mois propose de faire un bond en arrière, avant l’arrivée de l’électricité. Les rues de la commune étaient-elles plongées dans le noir ?

L'archive du mois

Un allumage réglementé

Les documents présentés ici sont des cahiers des charges et procès-verbal d’adjudication datant de 1829 et 1832. Par ce biais, la Ville de Brumath confiait la concession de l’éclairage public à une entreprise pour une durée de 3 ans.  

Cette dernière devait se charger des lanternes de la ville, qui renfermaient des becs de lumières. Leur allumage était fixé selon un tableau arrêté par le maire, indiquant la durée et l’heure d’allumage. En effet, cette tâche devait être terminée en vingt minutes sur tous les points de la commune, quelque ce soit les conditions atmosphériques : la flamme ne résistait guère face à un coup de vent.

D’autre part, chaque jour, il fallait prévoir le nettoyage des matériaux (réverbères, poteaux, barres de fer…) et le changement des mèches.

Petite explication d’un matériel révolu

Les lanternes étaient suspendues au milieu des petites rues à l’aide de fils transversaux, ou à des crochets. Dans les espaces plus découverts comme les places, elles étaient suspendues à des potences. C’est ce matériel qui devait être entretenu et géré par le concessionnaire.

En 1812, la ville acquiert 4 lanternes à réverbères, puis à la lecture des cahiers des charges, nous nous apercevons que leur nombre augmentent vers :

  • 6 lanternes renfermant 17 becs de lumières en 1829.
  • 9 pour 23 en 1832.

Dans ces lanternes, une plaque en métal permettait de réverbérer la lumière vers le sol.

Ce système d’éclairage posait malgré tout de nombreux problèmes, notamment en termes de consommation d’huile, et donc de coût. D’autre part, les écoulements d’huile brûlante provoquaient des accidents. Enfin, cela nécessitait une certaine adresse des « allumeurs » pour s’occuper des ces instruments bien souvent situés à 5 m du sol.

Arrivée de l’électricité

Ce travail dura à Brumath jusqu’à ce que l’huile, les mèches et autres soient remplacées par l’électricité, à partir de 1897 grâce à l’installation du moulin du meunier Auguste Goepp puis par sa prise en charge par la société Electricité de Strasbourg en 1906.

Sources

  • Archives municipales et communautaires de Brumath, 1O 2. Voirie, éclairage public : cahier des charges (1829-1832).
  • Shabe, bulletin n°24, Kientz JJ, Il y a 100 ans (1896 – … et la lumière fut : Goepp à Brumath).

Les Archives Municipales

Les Archives municipales et communautaires de Brumath vous accueillent :

  • 43, route de Geudertheim – 67170 BRUMATH.
  • Le mardi et jeudi de 13h30 et 17h.

Obtenir plus d’informations par email ou directement par téléphone au 03 88 52 97 47.

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